Avant de lire, respire.
Lentement.
Laisse tomber ce que tu crois devoir faire après.
Juste pour un instant, sois ici.
Vide. Ouvert.
⋯ ❍ ⋯
Il m’est arrivé d’attendre.
De ne pas trancher, de ne pas agir, et de ne pas remplir le silence.
Je n’étais ni figé, ni perdu.
J’étais juste là, à l’écoute d’un moment qui n’appelait pas encore de réponse.
Au fond de moi, je sentais que ce n’était pas encore le moment.
Et dans ces instants-là, quelque chose s’est déplacé.
Une réponse s’est dessinée sans que je la cherche.
Un mouvement plus juste est apparu sans que je l’invente.
Et chaque fois, la vie m’a montré qu’elle savait très bien respirer sans moi.
Ce que je comprends de plus en plus, avec le temps, c’est que ce besoin de contrôler, de planifier, de tout structurer, n’est pas une compétence.
C’est une peur.
Une crispation du mental qui cherche à se rassurer. Un spasme de l’ego qui veut croire qu’il est indispensable.
Et pourtant, regarde bien :
La terre tourne sans notre autorisation.
Le vent souffle sans notre accord.
Les arbres ne nous attendent pas pour perdre leurs feuilles.
La vie est mouvement et transformation. Ce que nous appelons ‘moi’ est simplement une résistance à ce mouvement.
— Nisargadatta Maharaj
⋯ ❍ ⋯
Je n’y crois plus, à ces stratégies rigides, à ces to-do lists brandies comme des boucliers. Je les ai utilisées, bien sûr, comme tout le monde et pendant longtemps. Mais elles m’ont souvent coupé de ce que la vie voulait réellement m’offrir.
Nous avons confondu l’agitation avec la puissance.
Confondre faire avec être, c’est la grande tragédie de l’homme moderne.
On veut toujours faire quelque chose quitte à faire n’importe quoi, pour ne surtout pas affronter le vide.
Et pourtant, c’est dans ce vide que tout commence.
Ce que je vis, ce que je transmets aujourd’hui à travers La Voix Intérieure, c’est une autre voie, une forme de désobéissance douce, spirituelle, ancrée.
Je dis non à cette illusion du contrôle total, osant laisser la place à un oui plus vaste, plus nu, plus vivant.
Un oui à l’espace.
À l’écoute.
À l’attente qui n’est pas inaction, mais maturité intérieure.
Ce que certains appellent inaction, je le vis comme une présence pleine.
Je l’ai nommé attente active.
Et c’est peut-être le seul leadership qui m’intéresse aujourd’hui.
Le genre de posture où l’on ne force pas et où l’on ne tord pas le réel pour qu’il entre dans notre petit scénario.
Au contraire, on apprend à composer avec lui, à s’ajuster et à écouter vraiment.
Dans le Tao, rien n’est forcé. Les choses viennent d’elles-mêmes quand on cesse de les tirer.
— Lao Tseu
Et moi, je ne veux plus vivre en tirant la vie vers moi.
Je veux la laisser me traverser.
⋯ ❍ ⋯
Agir, oui.
Mais quand le mouvement est clair et que le geste devient évidence.
Je n’ai agi ni pour être vu, ni pour être efficace. Le moment m’a appelé, doucement, clairement, et sans effort.
Ça change tout. car c’est là, souvent, que surgit la réponse juste.
L’intelligence véritable se révèle dans le vide fertile du non-savoir et au-delà d’une analyse mentale.
Parce qu’il faut le dire : la vie n’a jamais eu besoin de notre perfectionnisme pour fonctionner.
Elle n’a pas attendu notre validation pour tourner, ni notre mental pour créer.
Elle est bien plus libre, plus rusée, plus vaste que nos petites tentatives d’organisation.
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C’est précisément l’invitation que je propose à mes clients à travers mon accompagnement Résonance Intérieure, qui n’est ni un coaching traditionnel ni une méthode de productivité.
Je le vois comme un espace pour se désarmer, se laisser respirer, et retrouver cette confiance oubliée : celle qui n’a plus besoin de tout tenir, pour savoir qu’elle est vivante.
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Alors si tu le ressens, là, maintenant, toi aussi, tu peux relâcher un peu la prise. Je t’invite une nouvelle fois à t’asseoir, à écouter et à laisser venir.
Parfois, ne pas intervenir, c’est aimer la vie assez fort pour la laisser faire ce qu’elle a toujours su faire : créer le juste à partir du rien.
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Avec toi dans ce feu doux,
Steve
Merci pour ces beaux mots dans lesquels je me reconnais.
Ça me parle beaucoup, merci pour ce texte !